« Si mon hamster ne va pas au Paradis, je ne veux pas y
aller non plus !. »Qui n'a pas entendu un enfant (ayant souvent une intuition spirituelle) parler de la sorte !
Le livre de G. de Menthière qui vient de paraître (Quelle espérance d'être sauvé ?) nous éclaire sur ce point.
Certe, l'écriture ne nous renseigne guère sur le sort réel des animaux.
Pourtant, elle parle d'une alliance que Dieu conclura au dernier jour « avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles du sol ». (Osée 2,20).
On parle d'une création réconciliée où « le loup habitera avec l'agneau, la panthère se couchera avec le chevreau, etc. » (Isaïe 11,6-8).
D'ailleurs, lors du déluge, Dieu n'a pas seulement sauvé les hommes, mais aussi tous les animaux. L'histoire ne nous dit pas comment s'est passé ces 40 jours de ménagerie ! Mais dans cette Arche (vrai figure du Paradis), coexistaient effectivement le loup et l'agneau !
Et après la pluie, l'arc-en-ciel est le signe de
l'alliance de Dieu a conclut expressément avec les hommes, mais aussi « avec tous les êtres animés : oiseaux, bestiaux, toutes bêtes sauvages, bref, tout ce qui est sorti de l'arche,
tous les animaux de la terre » (Gen 9,10).Nous ne pouvons en dire davantage.
Mais toute la création a subit les conséquences du péché. N'est-il pas dans l'ordre des choses qu'elle bénéficie aussi du salut ?
Et pour St François d'Assise, avec frère loup, frère eau, frère soleil... nous avons le même Père Créateur.
Nous sommes donc embarqués dans une aventure solidaire !
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Source
Guillaume de Menthière, Quelle espérance d'être sauvé ? (Ed. Salvator) (Vient de paraître)
Photo 1 : L'arche de Noé.
Photo 2 : St François d'Assise parlant aux oiseaux